Le plan gouvernemental de préservation de la biodiversité a été lancé. Mobilisant 600 millions d’euros, ce plan se déploie sur 6 axes stratégiques, et mettra en œuvre une centaine de mesures. Parmi elles, l’interdiction de l’utilisation des produits non biodégradables. Il s’agit principalement des produits en plastique dont les déchets s’accumulent souvent sur les plages.
Selon le Premier ministre Édouard Philippe, les bonnes décisions doivent être prises. Dans le cas contraire, l’on pourrait assister à l’effondrement du globe. Pour sa part, le ministre Nicolas Hulot a annoncé sa détermination pour l’éradication des plastiques à usage unique.
Changer la tendance pour éradiquer la pollution par les plastiques à usage unique
L’utilisation des plastiques à usage unique constitue un réel problème environnemental. La pollution par les plastiques ne se répercute pas que sur l’accumulation de déchets sur les plages. Les océans et la biodiversité marine en font aussi les frais. Les statistiques sont aujourd’hui effrayantes, car elles font état de 30 à 40 tonnes de déchets plastiques déversés dans les océans. En France, la consommation annuelle s’établit à 4 milliards par an pour seulement les gobelets jetables. Pourtant, seul 1 % sont recyclés.
C’est dans ce sens que le plan gouvernemental déploie 600 millions d’euros pour préserver les espèces. Le ministre d’État de la Transition écologique se dit prêt à mener une lutte acharnée contre le plastique à usage unique, qui est non biodégradable. Selon Nicolas Hulot, l’objectif est d’arriver à zéro déchet dans les océans d’ici 2025. Selon ce ministre d’État, pour limiter la pollution par les plastiques, il faut avant tout en limiter l’utilisation.
Faire place aux substituts biodégradables
Le premier axe d’action adopté par le gouvernement sera l’interdiction de certains produits plastiques à usage unique. Une dizaine de produits ont été énumérés par le ministre, dont les couverts et gobelets en plastiques, pailles, touillettes ou encore les cotons-tiges. Ces produits, qui se retrouvent souvent sur les plages, seront ainsi éliminés des rayons des magasins, comme chez Franprix, qui s’est déjà lancé le défi. Le ministre a salué les efforts de Franprix, mais souligne toutefois que des alternatives biodégradables existent.
Selon le ministre, les produits en plastique à usage unique doivent être éliminés du marché, et remplacés par des produits biodégradables. Nicolas Hulot précise, par ailleurs, que des solutions de substitution pour ces produits existent. D’ailleurs, le gouvernement cherche déjà à travailler avec les entreprises productrices. Par ailleurs, pour le cas des bouteilles plastiques, les consignes reviennent. Une grande firme envisage d’ailleurs d’arriver, d’ici à 2025, à intégrer des plastiques recyclés dans ses bouteilles.
Les solutions de substitutions aux plastiques à usage uniques
Le pas est déjà engagé pour l’État dans la lutte contre la pollution par les plastiques. Les entreprises et professionnels commencent également à suivre le rythme. C’est le cas des grandes firmes qui cherchent les moyens pour remplacer les gobelets jetables. De leur côté, les hôteliers se penchent également sur les solutions alternatives aux pailles en plastiques. Aujourd’hui, avec les nouvelles mesures prises par le gouvernement, les innovations se succèdent pour trouver des solutions durables. Pimp-My-Bottle fait partie des entreprises proposant des solutions de rechange à ces produits polluants.
Parmi les solutions envisageables, la gourde ou bouteille réutilisable est une possibilité. Pour les entreprises, ces types de contenants peuvent à la fois limiter l’utilisation des gobelets jetables, et être un support marketing pratique. Les bouteilles réutilisables sont personnalisables avec les logos ou le nom d’une entreprise.
Pour groupes hôteliers, la paille réutilisable serait une meilleure alternative pour les pailles plastiques à usages uniques. Il y a, entre autres, les pailles en inox ou les pailles en bambou, à la fois réutilisables et biodégradables.