Les Français produisent chaque année la quantité ahurissante de 5 millions de tonnes de déchets d’emballage, dont une grande partie de bouteilles en plastique. Selon les données fournies par l’ONG la France est l’un des plus grands consommateurs de ce contenant particulièrement polluant. En effet, c’est le polluant le plus présent dans les cours d’eau et les océans avec 14 % du volume mesuré. Les autres emballages alimentaires constituent 12 % de la pollution aquatique. Oubliée depuis longtemps, la consigne de bouteilles réutilisables est l’un des moyens les plus accessibles pour lutter contre les déchets.
La consigne : le principe d’un système économique et écologique
Le modèle économique dominant nous pousse à acheter à la fois le produit et son contenant. L’emballage fait même partie des arguments marketing des différentes marques pour nous inciter à la consommation. Ces emballages terminent généralement leur course dans les poubelles. Même si le recyclage est aujourd’hui encouragé par les autorités publiques et la société civile, l’utilisation des emballages à usage unique a un impact carbone encore trop élevé.
La consigne permet de disposer d’un emballage lorsque vous achetez un produit, mais en réalité, vous le louez. En effet, un contenant consignable est généralement à usage multiple. Pour le cas d’une boisson, la bouteille réutilisable en verre, en plastique solide ou même en acier peut être scellée pour garantir une totale étanchéité. On peut ainsi proposer du soda dans une bouteille réutilisable. À votre prochain achat, vous n’aurez qu’à rapporter la bouteille pour l’échanger contre un autre rempli. Sinon, vous pourrez récupérer le prix du contenant. Cette méthode peut s’appliquer aux produits alimentaires, mais aussi aux articles cosmétiques, aux produits automobiles et bien d’autres.
Au cours de sa vie, une bouteille consignée peut être utilisée des dizaines, voire des centaines de fois sans avoir besoin de conditionnement ni de transformation particulière. C’est autant d’énergie et de dégagement de C2 économisée.
Encourager l’intégration de la consigne dans le circuit de vente.
Il est assez facile de remettre la consigne au bout du jour. Il s’agit d’une pratique que nos grands-parents avaient l’habitude de suivre. Le commerce moderne basé sur le consumérisme a malheureusement gommé ce mode de vie vertueux. Pour retrouver la voie d’une économie moins polluante et plus en phase avec la planète, il est nécessaire d’encourager les pratiques vertueuses et parallèlement restreindre la consommation polluante. À travers sa loi anti-gaspi promulguée en 2020, l’État a déjà fait le premier pas. A titre d’information, la consigne est obligatoire depuis 2003.
À partir de 2021, il est interdit aux entreprises de distribuer gratuitement des contenants à usage unique. On pourra anticiper cette réglementation en remplaçant d’ores et déjà les bouteilles en milieu professionnel par des modèles à usage multiple. Les employés peuvent l’acheter une première fois, l’utiliser à leur guise et récupérer le prix de la consigne lorsqu’ils n’en auront plus besoin. L’entreprise peut subventionner cet achat, mais le prix de la consigne restera toujours une récompense pour les personnes qui ne jetteront pas sa bouteille à la poubelle.
Pimp my Bottle s’engage dans la voie de la consigne en proposant plusieurs modèles de bouteilles réutilisables que l’on pourra personnaliser à l’image de son entreprise. On prend ainsi part de manière active au développement durable, offrant à la marque un témoin de l’engagement RSE.